ACADEMIE DE GRENOBLE
Epreuves du CRPE
| Epreuves | Nature | Note maximale | Poids |
|---|---|---|---|
| Français | écrit | 60 | 21 % |
| Mathématiques | écrit | 60 | 21 % |
| Histoire ou Géographie | écrit | 12 ou 28 | 14 % |
| Sciences et technologie | écrit | 28 ou 12 | |
| 1ère série d’épreuves | 160 | 55 % | |
| Entretien professionnel | oral | 40 | 14 % |
| Littérature de jeunesse | oral* | 0 ou 40 | 14 % |
| Arts visuels | oral* | 0 ou 40 | |
| Éducation musicale | oral* | 0 ou 40 | |
| Langue vivante | oral | 20 | 7 % |
| Éducation physique et sportive | oral* | 20 | 7 % |
| Épreuve facultative de langue | oral | 10 | 3 % |
| 2ème série d’épreuves | 130 | 45 % | |
| TOTAL GÉNÉRAL | 290 | 100 % |
* L’épreuve consiste en une prestation (poésie, théâtre, chant, musique, danse, course) ou une production (arts visuels) suivie d’un entretien avec le jury. Elle constitue la seconde partie de l’entretien professionnel.
La 1ère série d’épreuves (épreuves d’admissibilité) comporte maintenant 3 épreuves écrites et voit son poids augmenter ; l’histoire et la géographie (comme les sciences et la technologie) deviennent incontournables au même titre que le français et les mathématiques.
La 2ème série d’épreuves (épreuves d’admission) est profondément remaniée : l’entretien professionnel et l’éducation physique et sportive perdent 1/3 de leur poids et voient leur programme allégé ; les langues vivantes ne sont plus optionnelles : une langue est obligatoire, une autre facultative ; enfin la littérature de jeunesse fait son apparition (en concurrence avec les arts plastiques et la musique).
L’élément le plus marquant n’apparaît pas dans le tableau : dans les nouvelles épreuves, le rapport pédagogie disciplinaire est inversé, il passe de 60 % sur 40 % à 40 % sur 60 %.
Notre analyse
Cette maquette est très décevante. Il ne pouvait en être autrement puisqu’elle est le fruit à la fois d’un souci d’économie évident et d’un compromis douteux avec quelques lobbies aussi actifs que peu soucieux de la qualité du recrutement des professeurs des écoles.
Quant aux rares innovations positives, reste à vérifier ce qu’il en restera après le passage des commissions d’élaboration et de choix des sujets. Pour ne prendre qu’un exemple : si l’on peut se réjouir, au nom de la polyvalence, de voir les sciences et l’histoire présentes dès l’admissibilité pour tous les candidats, on peut aussi redouter l’apparition d’une épreuve de type QCM.
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