
ACADEMIE DE GRENOBLE
Retraites : poursuivre et amplifier le processus de mobilisation
Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre les organisations syndicales considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.
Réunies le 8 septembre 2010 elles décident de poursuivre et d’amplifier le processus de mobilisation pour obtenir des mesures justes et efficaces afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition.
Elles appellent à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du Président de la République dans les départements et les circonscriptions.
Avant le débat au Sénat elles décident de faire du jeudi 23 septembre une grande journée de grèves et de manifestations dans tout le pays.

Réforme des retraites, mobilisation forte, réponse faible
Les mobilisations d’hier ont été massives et réussies. Elles ont contraint le président de la République et le gouvernement à entendre la voix des salariés. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à juger la réforme profondément injuste et inefficace.
A ce jour, les légères améliorations présentées par le président de la République ne règlent pas les problèmes de fond de la réforme.
La CFDT refuse toujours de réduire la question de la pénibilité à celle de l’incapacité. L’élargissement du nombre de bénéficiaires potentiels et le recours à une commission pluridisciplinaire constituent un premier pas. Les autres dispositifs proposés sont trop imprécis.
Sur les carrières longues, rien n’est réglé ! La mise à l’écart des salariés qui ont commencé à travailler à 18 ans est inéquitable. Les autres salariés concernés par les carrières longues vont toujours subir un durcissement de la mesure.
Sur les polypensionnés, le président de la République affiche un objectif, mais aucune modalité pour l’atteindre.
La volonté de ne pas revenir sur les bornes de 62 et 67 ans frappe les salariés aux carrières précaires et les plus modestes. L’essentiel du financement de la réforme continue de peser sur leurs épaules.
Les réponses apportées aujourd’hui par le président ressemblent à du bricolage. Elles sont la conséquence du refus d’une vraie mise à plat du système et d’un débat de fond comme la CFDT le réclame.
La CFDT partagera son analyse lors de l’intersyndicale de cet après-midi. De toute évidence, de nouvelles actions s’imposent.
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