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Publié le 9 février 2011, modifié le 7 avril 2013

STI : assez de mépris et de langue de bois, il faut des actes

Suppressions de postes

Début janvier, le Sgen-CFDT adressait une lettre au ministre lui demandant :

  • de garantir aux personnels la communication des éventuels surnombres liés àla réforme par académie, et le maintien sur poste de tous les surnombres ;
  • la reconnaissance du temps de formation comme temps de travail y compris pour la partie distancielle, par une décharge horaire ;
  • la tenue, dans chaque académie, d’un groupe de travail réunissant corps d’inspection, DRH et représentants des personnels, pour définir, dans la transparence, les conditions de formation et de gestion des ressources humaines.

La réponse signée par la directrice générale des ressources humaines du ministère, en date du 27 janvier, mérite un encadrement en merisier massif :

(extraits) Sur la gestion des mesures de carte scolaire, on peut estimer qu’une certaine souplesse sera nécessaire afin par exemple de ne pas toucher les enseignants nouvellement formés. A cet effet, et si les contextes locaux le leur permet, il n’est pas exclu a priori que les recteurs puissent envisager des maintiens temporaires en établissements, dans des conditions qu’il leur appartiendra de déterminer. Sur la décharge horaire forfaitaire que vous sollicitez pour la partie distancielle de la formation, je rappelle que l’organisation de la formation et l’équilibre présentiel/distanciel relève de la compètence des recteurs. Il appartient donc àchacun d’entre eux d’apporter àcette question de décharge, les réponses qu’il estimera adaptées àla situation de son académie. Enfin je vous confirme que nous serons très attentifs àce que les organisations syndicales soient pleinement et régulièrement informées de la mise en place de la réforme STI, au regard notamment de son impact RH. Des échanges seront organisés par Académie, selon des modalités appropriées.

Cette réponse illustre le mépris du ministre.

Alors que l’arrêté du 24 mai 2010 prévoit un plan d’accompagnement pour les établissements qui perdraient plus de 4 % de dotation, le ministre renvoie la responsabilité sur les recteurs en même temps qu’il leur demande de supprimer des postes en ne respectant pas les textes qu’il a signés !

Nous exigeons du ministre et de chaque recteur :

  • la réunion immédiate d’un groupe de suivi sur l’organisation et les modalités de formation ;
  • le maintien de tous les postes en surnombre ;
  • une décharge horaire pour le travail supplémentaire lié àla formation.

Parce qu’il ne suffit pas de demander l’abandon de la réforme pour sauver les enseignements technologiques, le Sgen-CFDT appelle les personnels àrester solidaires et àse mobiliser, dans les établissements comme au niveau académique, pour empêcher toute tentative de division entre personnels, pour refuser les suppressions de postes et les reconversions imposées, et pour obtenir des conditions de formation respectueuses du travail des personnels.



Assez de mépris et de langue de bois, il faut des actes, tract fédéral (février 2011 - pdf - 585ko).



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Imprimé à partir du site Sgen-CFDT de l’académie de Grenoble, https://cfdt.alpviv.org le 21/10/2025
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