
ACADEMIE DE GRENOBLE
Condition de rentrée 2011 dans les lycée : c’est juste pas possible
En poursuivant l’application du dogme budgétaire, l’Éducation nationale n’a plus les moyens de respecter les textes réglementaires. Les rectorats rivalisent d’artifices, combines, entourloupes, trucs et ficelles pour gérer la pénurie face à des besoins non pris en compte.Les effectifs sont standardisés à plus de 35 ; des divisions sont supprimées et réduisent l’offre de formation ; les dotations ne permettent pas d’assurer certains enseignements d’exploration ou réduisent drastiquement les choix ; les DHG ne financent plus certains enseignements optionnels ; le décret de 1950 est réexaminé au prisme du moin-dre coà »t systématique, remettant en cause bon nombre d’heures de première chaire.
La dégradation des conditions de travail des personnels et des conditions d’étude des élèves relève plus que jamais du choix assumé par le gouvernement de ne considérer l’Éducation nationale que comme une charge, alors que c’est l’investissement fondamental pour un pays.
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