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Publié le 5 février 2013, modifié le 18 mars 2013

Refondation de l’Ecole : et si on avançait...

En ces temps de frénésie revendicative tous azimuts, certaines voix tonnent plus que d’autres. Loin des postures corporatistes et des nonistes de principe, le Sgen-CFDT porte son projet pour l’Ecole. Un projet marqué par la volonté de faire évoluer notre système éducatif au bénéfice des élèves comme des personnels.

Un appel à la grève lancé pour le 12 février demande l’abandon du projet de loi « Refondation de l’école » et le retrait (ou la réécriture, suivant les formulations) du décret « rythmes ».

Pour le Sgen-CFDT, ce projet de loi marque une vraie rupture avec la politique éducative de la législature précédente. L’Ecole devient une priorité nationale et affirme la volonté de faire réussir tous les élèves. Demander l’abandon du projet de loi, c’est en fait demander :

- l’abandon de la création des ESPE (Ecole Supérieure de Professorat et d’Education), c’est à dire laisser la formation initiale et continue des enseignants en l’état actuel, donc à néant

- l’abandon de la mise en place du socle commun, alors que le Sgen-CFDT la revendique avec le SE-UNSA, les CRAP et Education&Devenir (plus de détails ici)

- l’abandon de la programmation budgétaire de 60 000 postes sur 5 ans car la loi est une loi d’Orientation et de Programmation.

La question des rythmes scolaires met en exergue le malaise profond des enseignants du 1er degré.

Nous refusons cependant d’agiter les peurs des collègues et de faire monter les enchères. Le Sgen-CFDT a toujours défendu la nécessité d’une semaine à 4 jours et demi. Ainsi, en 2008, nous étions le seul syndicat à demander la possibilité de maintien de cette organisation hebdomadaire.

Pour le Sgen-CFDT, la réforme des rythmes est incomplète et manque d’ambition, mais elle va dans le bon sens.

Demander aujourd’hui le retrait du décret, c’est en fait demander le maintien de la situation actuelle. Demander le report complet à 2014, c’est enterrer la réforme sans oser le dire. Elle ne résistera pas, et ceux qui le proposent le savent bien, à la préparation des élections municipales.

Face aux interrogations et aux inquiétudes exprimées par les collègues, le Sgen-CFDT continue à revendiquer une réforme plus large des rythmes scolaires et accompagne les collègues dans la mise en œuvre de ce décret. Le Sgen-CFDT considère en effet que la réforme des horaires de la semaine scolaire mérite des efforts particuliers pour construire des projets de qualité portés par l’ensemble de la communauté éducative.

Pour être pertinente dans l’esprit d’un début de refondation de l’école, cette réorganisation doit être débattue par les acteurs de terrain et pas seulement déclinée à partir des décisions du seul DASEN. Pour cela, il est essentiel que chacun puisse contribuer à la réflexion, et tout particulièrement les professeurs d’école, dont l’expertise et l’investissement au service des élèves doivent être mobilisés.

C’est pourquoi le Sgen-CFDT demande au Ministre de décider d’une journée banalisée dédiée à cette question dans la période qui précède la fin du délai d’option laissé aux communes.

POURQUOI LE Sgen-CFDT n’appelle pas à la grève le 12 février




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Imprimé à partir du site Sgen-CFDT de l’académie de Grenoble, https://cfdt.alpviv.org le 04/07/2025
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